Fin d'une année, fin d'une décennie. Retour en images, en textes, en sensations et en émotions sur la cuvée cinéma 2019. D'Hamaguchi à Eggers, en passant par Gray et Llinas. Lire plus
Vrai-faux La Haine 2019, ce film de son époque est aussi un essai éminement philosophique sur un sujet sociétal majeur : le pouvoir d'une image et ses conséquences. Lire plus
Des gangsters, De Niro, Pesci, Pacino, une durée gargantuesque et un budget encore plus énorme : The Irishman avait des airs de film ultime pour Scorsese - où est-il justement un peu plus que ça ? Lire plus
Tour de force technique avant tout, The Lighthouse avait sû générer de forces attentes : le buzz passé, le résultat vaut-il un peu plus que le tour de passe-passe égocentrique ? Lire Plus
Qui lit cette introduction à part moi en relecture ? Fais-je seulement des relectures ? Limitons nous alors des informations de première importance comme... quels films acclamés de 2022 n'ai-je pas (encore) vus ? Quoi, votre Kamarade ne voit pas tout ? Si vous ne l'aviez pas remarqué par le nombre resserré d'articles en 2022... j'ai une vie privée. Voir deux, ou trois, si on compte mes trahisons pour les autres arts. Je loupé Vortex en salles et appréhende de le voir sur un petit écran, L'Innocent et Close n'ont pas eu la primauté sur d'autres sorties non plus, ni Mouret ni Dominik d'ailleurs, en raison de sons de cloche trop divisés, tandis que Godland et les derniers Panahi et Yuasa ne sont pas encore sortis dans le Plat Pays. Il y aussi des fausses évidences qui n'ont pas eu mon concours, voir ont eu m'ont dégoût : The Batman est déjà oublié, Everything Everywhere All At Once est un indigeste pudding pour geeks désœuvrés par Marvel, Top Gun : Maverick n'est qu'un (très réussi) film de propagande, RRR ou Eo m'ont laissé indifférents. Par contre, je me permet de rendre hommage à quelques réussites qui échouent au pied du mur et que je ne peux que chaudement recommander : The Green Knight, que j'ai classé en 2021, l'hypnotique diptyque The Souvenir, le meilleur Hong Sang-soo de l'année, Introduction, de belles réussites trop sous-estimées chez Desplechin (le déchirant Frère et Sœur), Brizé (le fort actuel Un autre monde), Del Toro (l'obsédant Nightmare Alley), Luhrmann (l'éblouissant Elvis), mais aussi les chocs Saint-Omer et As Bestas que j'ai laissé tomber faute de place. Voilà, maintenant, la crème.