SAISON 2 - FX
Créée par Joseph Weisberg
-------------
La
première saison de The Americans
avait laissé une impression mitigée : du potentiel (beaucoup), un très bon
casting et beaucoup d’éléments assez enthousiasmants, en parallèle d’une
intrigue pas toujours passionnante, de choix narratifs plutôt critiquables et d’une
mise en scène désaturée loin d’être exceptionnelle. Beaucoup d’espoirs étaient
donc placés dans ce second acte qui, malheureusement, commet beaucoup d’erreurs.
Il
manque un petit quelque chose à The
Americans pour dépasser son statut de prestige
drama discret. C’est bien foutu, mais l’ensemble manque clairement de
maîtrise, qu’il s’agisse du scénario ou de la réalisation. Quelques épisodes
viennent remonter notre intérêt mais, entre chacun d’entre eux, il y en a bien
deux ou trois autres plus que dispensables. Ceci notamment dû à des arcs
narratifs ridiculement étirés par rapport à leur qualité véritable – les scènes
et les personnages de la rezidentura
principalement. Le plus triste – et inquiétant ? – dans tout ça, c’est de
se rendre compte qu’à la fin de la saison 2, on en est presque au même point qu’à
la fin du pilote. A part quelques soupçons et des fausses pistes commencées par-ci
par-là, l’intrigue n’a fait que tourner en rond, répétant inlassablement des
gimmicks ratées pour singer une consistance diégétique.
Si l’on
excepte la résolution finale – plutôt prometteuse pour la suite, si elle est
utilisée correctement – les personnages n’ont pas évolué, leurs relations sont
plus ou moins restés les mêmes, le scénario n’a pas drastiquement avancé. Et ce
qui se passe entre le season premiere
et le season finale n’est que de la
poudre aux yeux plutôt ennuyeuse.
The Americans n’est pas une mauvaise
série mais elle est bien loin de la réputation qui la précède : convenue,
prévisible, remplie d’épisodes sans grand intérêt : une relative déception
qui ne peut cependant pas complètement effacer les vraies qualités d’une série
correcte mais bien loin d’avoir exploité toutes ses possibilités. En espérant
que tout ce beau-monde se réveille avant une annulation ou une fin de série.
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire