Et malheureusement, la première saison de The 100 commence très mal. Personnages superficiels et intrigues peu intéressantes - très souvent des amourettes de niveau pré-pubère - on avait vite fait d'enterrer le projet. Peut-être était-ce histoire de jouer avec votre patience, d'amener en douceur l'amélioration qualitative ou juste un changement de direction artistique en cours de route, mais dans son dernier tiers, la série de Jason Rothenberg surprend : non seulement The 100 se permet du twist-flooding que n'aurait pas renié un 24 en forme, mais en plus les protagonistes s'étoffent en même temps que l'attachement qui nous lie à eux.
On est certes bien loin de la grande épopée post-apo, mais certains choix narratifs, ainsi que l'épique épisode final font vraiment plaisir à voir. Jamais dans la surenchère, The 100 a cette jolie façon de distiller ses nombreux mystères sur le long terme, permettant la construction d'un univers cohérent et complexe qui, en plus d'intriguer, maintient le suspense et motive à persévérer.
Des défauts un peu partout, une qualité en dents de scie mais The 100 pourrait bien être le nouveau plaisir coupable se révélant, surprise, être une série honorable. Casting de belles gueules mais très solide - la direction d'acteur est plus que correcte -, techniquement loin d'être dégueulasse, et de plus en plus intéressant au fil des épisodes : The 100 nous fait des promesses très intéressantes pour sa deuxième saison, et c'est avec grand plaisir qu'on la retrouvera en septembre.
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