SAISON 1 - MBS
Créée par Susumu Mitsunaka, Haruichi Furudate
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L’animé de sport, par définition,
ça fait peur. On a toujours l’impression d’avoir droit au même traitement
invraisemblable d’une activité quelconque qui semble à chaque fois avoir été
tirée au sort – de toute façon, le processus narratif sera le même ; les
règles officielles, elles, sont facultatives. Haikyuu s’intéresse donc au volley-ball, par essence le sport
dont la plupart des personnes n’ont jamais vu un match en entier, que tout
profane définirait par « deux camps de chaque côté d’un filet qui se
renvoient une balle ». C’est pas loin de la vérité, certes, mais dit comme
ça, ça n’inspire rien de réellement passionnant. Adapté d’un manga éponyme,
réalisé par Production I.G, les
studios déjà à l’origine de Kuroko’s
Basket et de Ace of
Diamond, Haikyuu était alors loin d’être un projet qui pouvait faire saliver. Et pourtant.
Il n’y a rien de vraiment
original dans la forme de Haikyuu.
N’importe quel observateur tombant par hasard sur un épisode isolé ne serait ni
emballé, ni repoussé par le spectacle qui s’offrirait à lui. Mais là où Kuroko’s Basket, par exemple, se
perdait à déifier ses protagonistes, Haikyuu se révèle bien plus réaliste, et donc crédible. Les joueurs de l’équipe suivie
ont un bon niveau, oui, mais leurs adversaires aussi. Et là où l’animé arrive à
surprendre c’est en créant de l’empathie pour l’équipe d’en face, il n’y a pas de boss habituel faussement imbattable, il
y a juste des passionnés qui tentent de faire leurs preuves. Les personnages
sont attachants au possible, le scénario parvient à surprendre, à émouvoir et
surtout, à passionner. La mise en scène des matchs est à tomber par terre,
c’est fluide, rapide, enivrant. A la fin de chaque épisode, on n’a qu’une
envie : jouer au volley.
Alors oui, il n’y a pas de génie
dans Haikyuu, mais il y a
une fraîcheur, une passion et surtout un aspect presque terre à terre assez
unique dans ce genre de production. Les épisodes s’enchaînent sans problèmes,
les matchs à rallonge ne sont jamais ennuyants et se montrent tendus et
imprévisibles. La galerie de personnages est très réussie, de même que le
charadesign (et l’animation en général) : contrairement à d’autres animés
qui ont besoin de donner des coupes de cheveux invraisemblables à leurs
personnages pour pouvoir les différencier, ici tout se joue dans les traits,
dans la personnalité, dans l’écriture et le background de chacun. L’équipe
forme un tout, chaque élément semble indispensable à son maintien et à sa bonne
forme – et ça, c’est très rare dans les animés du même genre.
Difficile de faire preuve de
beaucoup d’objectivité devant Haikyuu,
qui a ses travers, mais qui arrive à fasciner, à emporter le spectateur comme
peu d’autres séries du genre. Tout ce qu’on attend désormais, c’est la saison
2, tant ce premier acte s’est révélé surprenant et fort émotionnellement tout
en assumant complètement son statut de divertissement fluide et détendu. Une vraie
réussite.
tout à fait d'accord avec l'analyse. J'ai envie d'aller à l'entrainement après chaque épisode !
RépondreSupprimervivement la saison 2
J attends avec impatience la sortie de la saison 2 et commee on l'a dit précédemment moi aussi j'ai envie d'aller à l'entraînement après chaque épisode
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