SAISON 1 - AMC
Créé par Frank Darabont, Robert Kirkman
AMC tenait pourtant dans The Walking Dead un sujet en or : la
survie d’un groupe après une invasion de zombies ayant ravage la planète entière.
Pourtant, The Walking Dead, très
rapidement, se rapproche plus d’un Terra
Nova ou d’un Falling Skies que
d’un Game Of Thrones – effectivement,
on enchaîne clichés sur clichés, personnages caricaturaux sur personnages
caricaturaux, moments niais sur moments niais, et finalement certains
personnages deviennent insupportables (bizarrement c’est quasi-exclusivement le
casting féminin qui, finalement un peu comme toutes les séries AMC, est juste
horrible et serait presque à vous en dégoûter de la série). Lori on a vite fait
de vouloir l’étrangler, la blondasse qui-ne-sert-à-rien à part se plaindre, on
a juste envie qu’elle se fasse dévorer par une horde de zombies, sans parler de
celle qui se fait « battre » par son mari (oui faut bien un propos
féministe dans l’affaire, hein) et aussi le gosse de Rick qui est tout
simplement trop con. On ne s’étalera pas sur le cas de Carlos (jamais sut son
vrai nom – je parle du barbu avec tout le temps une chemise hawaïenne et qui
tient une carabine comme si c’était une canne à pêche), dont la conclusion lors
de la saison 2 fut pour beaucoup un soulagement – et toi, si tu lis cette
critique et que tu m’engueule parce que je viens de spoile, ne t’en fais pas,
c’est surtout pour inciter quelques uns d’entre vous qui ont abandonné à la fin
de la saison 1 pour dire que la saison 2 vaut aussi pour ça : voir mourir
quelques uns de ces persos casse-burnes.
Pourtant The Walking Dead Saison 1 (omettons la deux, c’est encore autre
chose) a ses moments de gloire : la scène du char, ou la séquence
d’ouverture de l’épisode 1, ainsi que des personnages kiffants (Darryl en tête,
suivi de Shane ou Glen). Mais ça ne fait pas tout et on sent rapidement la
lassitude nous emmener. La lassitude, pas l’ennui. Car The Walking Dead (Saison 1 tout du moins) n’est pas ennuyeux. C’est
juste que passé cinquante « Je t’aime. », « Pas d’enfants dans
un monde comme ça. », « Je crois qu’il m’aime pas. »,
« Bonne chance. », on a finalement l’impression de se retrouver dans
un Plus Belle la Vie vs Zombies, sans
aucune exagération – la vie du camp étant parfois bizarrement déconnectée de
l’invasion pendant deux, trois, quatre, cinq, … huit épisodes (voir saison
2), comme si les Zombies n’arrivaient que quand tout le monde est prêt, que les
discussions sur le gosse de Lori sont terminées et que les problèmes du
triangle amoureux sont bouclés.
Tout est prévisible, tout est
écrit sur du papier millimétré – The
Walking Dead n’est pas nul, loin de là, et encore moins incohérent (ne
parlons pas de ce youtuber très connu qui a relevé des sois-disantes
« incohérences » dans la série), mais c’est la forme qui est chiante.
On finit par se demander comment Terra
Nova peut-être jeté à la poubelle de cette façon ci tandis que The Walking Dead s’en tire avec les
éloges. C’est très simple : c’est que la série a ses grands moments, et
que les zombies sont un grand atout à tout média (Zombieland n’aurait aucun intérêt sans zombies au cinéma, Dead Island n’aurait aucun intérêt sans
zombies dans le monde vidéoludique).
Au final, on ne pourrait que
conseiller d’éviter The Walking Dead,
car malgré ses aspects positifs, ça reste une série médiocre qui rend
étrangement addict. Alors, au lieu de gâcher du temps qui aurait put être gagné
en matant une série HBO, passez à côté de cette série qui n’a finalement aucun
but – même à la fin de la saison 2, on ne sait toujours pas vers quoi ça nous
emmène, et pour combien de temps.
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire