Réalisé par James Mather, Stephen St. Leger
Avec Guy Pearce, Maggie Grace, Vincent Regan
Film de science-fiction français (2012)
Résumé :
MS One est une prison spatiale expérimentale où les 500 criminels les plus dangereux au monde sont maintenus dans un sommeil artificiel. Chargée d’une mission humanitaire, la fille du Président des Etats-Unis, Emilie Warnock, arrive à bord de la station. Une mutinerie d’une rare violence y éclate. Emilie et l’équipe du MS One sont prises en otage par les détenus. Le Président décide d’y envoyer l’agent Snow avec pour seule et unique mission de sauver sa fille et personne d’autre…
Lock Out est français, Lock Out est une production Besson, Lock Out a un casting de merde, mais est-ce que Lock Out est une merde ? Clairement non. Si en lui même le film est très loin d'atteindre quelques graines de grande qualité cinématographique, il est sur et certain que notamment grâce à un second degré omniprésent, ne se prenant que très rarement au sérieux, Lock Out est bien loin du navet annoncé et critiqué de toutes parts. Le duo Mather-St. Leger, dont c'est le premier long métrage (ils avaient réalisé il y a 8 ans un court métrage du nom de Prey Alone, et Mather avait participé au montage des dialogues sur Harry Potter et les reliques de la Mort - Partie 1 et Le Monde de Narnia, chapitre 2) réussit à donner à leur affaire un petit côté B eighties.
Le tout a en rôle titre un Guy Pearce plus inspiré que dans Le Pacte qui montre ici un rôle à la hauteur de ses meilleurs (Animal Kingdom, Memento) : un rôle qui pastiche Bruce Willis en McClane, avec des répliques bien crades et lourdes mais qui fonctionnent toujours. Maggie Grace plutôt convaincante complète les rôles titres (c'est toujours mieux que les Faster ou Twilight 4 - Partie 1 dont elle a écopé dernièrement), et un Vincent Regan meilleur que dans Ghost Rider 2 ou Le Choc des Titans. Bref, avec un casting pareil, sans réelle grande performance mais avec des acteurs qui y croient, on a affaire avec Lock Out à une Série B des plus honorables, agrémentée d'un fond et d'une atmosphère globalement réussi, la plus grosse faiblesse du tout restant un scénario plus vite qu'une cuvette de chiottes avec des rebondissements prévisibles car déjà-vus. Les personnages, tous aussi caricaturaux les uns que les autres, donnent encore plus ce côté B à Lock Out, qui si il n’impressionne pas, a au moins le mérite de divertir.
Lock Out ne révolutionne rien, mais on s'y attendait pas. C'est une série B de Sci-fi divertissante déjà vue cent fois et qui se place sans doute dans ce que Besson a produit de mieux dans le genre. Le tout est sauvé par une performance honorable de Guy Pearce, convaincant sans être génial, qui donne à son personnage un petit côté McClane pas déplaisant du tout. Alors ouais, Lock Out c'est un peu un plaisir coupable, car pour beaucoup, et je les comprends, Lock Out peut s'avérer un navet. Mais pour les fans de B fauchée comme moi, c'est un petit coup de nostalgie d'un genre de science-fiction qui a aujourd'hui disparu au profit des blockbuster grande échelle.
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