Mon Top 30 des films de 2019

Mon Top 30 des films de 2019

Fin d'une année, fin d'une décennie. Retour en images, en textes, en sensations et en émotions sur la cuvée cinéma 2019. D'Hamaguchi à Eggers, en passant par Gray et Llinas. Lire plus

Les Misérables

Les Misérables

Vrai-faux La Haine 2019, ce film de son époque est aussi un essai éminement philosophique sur un sujet sociétal majeur : le pouvoir d'une image et ses conséquences. Lire plus

The Irishman

The Irishman

Des gangsters, De Niro, Pesci, Pacino, une durée gargantuesque et un budget encore plus énorme : The Irishman avait des airs de film ultime pour Scorsese - où est-il justement un peu plus que ça ? Lire plus

The Lighthouse

The Lighthouse

Tour de force technique avant tout, The Lighthouse avait sû générer de forces attentes : le buzz passé, le résultat vaut-il un peu plus que le tour de passe-passe égocentrique ? Lire Plus

dimanche 11 mars 2012

Petit Point Critique n°2

Petit Point Critique n°2

De ma claque de A Scanner Darly en passant par le moyen Zarafa, ma semi-déception du Royaume des Chats et le mal de côtes après Zoolander.



A Scanner Darkly

Philip K. Dick fait partie de ces génies absolus de la littérature de science-fiction et quand Richard Linklater s'attaque à son oeuvre Substance Mort en rotoscopie, on peut se poser des questions : il n'en est rien, outre une maîtrise hors norme de cette animation (donnant un effet "drogue"), il y a une réelle direction artistique excellente, un scénario en béton armé et le tout nous faisant devenir paranoïaque. Là où Linklater respecte le plus K. Dick c'est qu'il ne réalise en aucun cas un film de parano mais un film parano. Stressant, dérangeant, une claque.


Zarafa

A grands coups de ceinturons, l'animation française, si maudite soit-elle (on a loupé notre chance dans les années 90), tente de plus en plus de percer. Après Un Monstre à Paris dans la veine de DreamWorks, voici Zarafa qui revisite les plus grands succès de la France tel (le très surestimé selon moi) Kirikou. Le problème de Zarafa, c'est que le film commence à devenir intéressant en devenant bizarrement adulte et noir, mais tout d'un coup, par la magie du fait qu'on prend les gosses pour des cons de nos jours, une dose absolument immonde de gnian-gnian à en faire dégueuler les plus tires-larmes d'entre nous vient tout foutre en l'air à l'aide de résurrection ou de happy end limite fantaisiste. Dommage.


Le Royaume des Chats

Ghibli ne m'a jamais déçu, mais si Le Royaume des Chats est loin d'être médiocre, il n'est en rien marquant comme la quasi-totalité de leurs productions. Peut-être un film trop court, une histoire peu féerique malgré des personnages réellement attachants et des méchants charismatiques. Il y a beaucoup d'idées très originales mais au final, ça ne casse réellement pas trois pattes à un canard et si on ne s'ennuie pas (le film dur à peine soixante-dix minutes), on est pas bluffé. Allez, surement la première fois que je dis ça, mais Le Royaume des Chats est un Ghibli mineur, mais je ne les ai pas tous vu, donc tout reste relatif et peut-être remontera t-il dans mon estime d'ici plusieurs visionnages.


Zoolander

Si il est bien des comédies US totalement connes, le haut du classement verrait surement Zoolander. Sauf que si il est totalement con, le film de Ben Stiller avec Ben Stiller n'en est pas moins drôle : tordant, décalé, et surtout, bizarrement doté d'une satire sociale qu'on prend véritablement plaisir à regarder. On ne s'ennuie pas un instant, des répliques sont si à côté de la plaque qu'elles en sont instantanément cultes et le duo Ben Stiller-Owen Wilson est une fois de plus totalement tordant. Zoolander se classe dans les meilleurs comédies US du Frat Pack, sans aucun doute. Un film qu'on prend plaisir à voir et à revoir, un divertissement totalement idiot qui ne tombe ni dans le scato ni dans l'humour en dessous de la ceinture mais reste d'un mix premier-second degré plutôt délectable.

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