Résumé :Dix ans après avoir vaincu le monstre Kraken, au terme d'une bataille héroïque, Persée, demi-dieu et fils de Zeus, tente de mener une vie paisible dans un village où il est pêcheur et s'occupe, seul, de son fils de dix ans, Hélius.Mais Persée ne se doute pas que les dieux se sont engagés dans une lutte de pouvoir qui menace son existence tranquille. Affaiblis par le manque de dévotion des hommes, les dieux risquent bien de perdre leur immortalité et de ne plus pouvoir garder le contrôle sur leurs redoutables prisonniers, les Titans, et leur chef cruel, Kronos, père de Zeus, de Hadès et de Poséidon : les trois frères ont détrôné leur père depuis longtemps et l'ont envoyé croupir au plus profond du Tartare, donjon situé dans les entrailles des Enfers.Désormais, Persée n'a d'autre choix que d'accepter son destin lorsque Hadès et Arès, fils de Zeus, changent de camp et passent un accord avec Kronos pour capturer le roi des dieux. Tandis que les pouvoirs divins de Zeus diminuent, la puissance des Titans, elle, s'accroît, et les forces des ténèbres se déchaînent sur Terre.Persée fait appel à la reine guerrière Andromède, au fils de Poséidon, le demi-dieu Agénor, et au dieu déchu Héphaïstos pour s'enfoncer dans les Enfers dans le but de libérer Zeus, de vaincre les Titans et de sauver l'humanité…
Ce qui fait la grande force de cette Colère des Titans c'est que le film parvient à devenir épique à de nombreuses reprises. Certaines scènes, plutôt bien tournées par un Liebesman inspiré, parviennent à déclencher de bref frissons, mais des frissons quand même. Les batailles, qu'elles soient de grande ou de petite ampleur, ne sont pas frustrantes comme celles du premier mais très bien foutues, à la fois épique et bien filmées, les deux allant ensemble. Mais tout ça n'aurait pas eut lieu sans la sublime bande-originale de Javier Navarrete (dont on connaissait déjà le talent avec les cordes mais pas dans le Zimmer-like, voir même du Poledouris-like pour le coup).
Et tout ça fait que, j'ai fini par penser à Conan le Barbare. En aucun cas pour l'intrigue, qui n'a entre rien et rien à voir, mais sur cette mise en scène réussie à la fois épique et parfois glauque, avec une profondeur et des décors se rapprochant au film de Milius parfois. Ce qui confirme le tout restera donc la musique de Navarrete qui rappelle tout de suite les thèmes orgasmiques et orchestrales de Basil Poledouris (RIP).
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