Allez, comme tous les mercredis, je vais voir un film (deux depuis peu). Cette semaine, j'ai le choix entre The Darkest Hour "invasion d'aliens communistes" et J. Edgar "Eastwood & Di Caprio". Le choix est rapide : ce sera J. Edgar. On passe l'éponge sur les récents déboires d'Eastwood, qui après L'Echange ou comment faire d'un sujet passionnant un film pas intéressant pour un sou, Invictus à voir une fois mais la deuxième ça marche pas, et enfin Au-delà dont je ne vais pas parler car je me sens bien et que j'ai pas envie de crier au remboursement un an après la sortie du film.
Alors, comment résumer J. Edgar ? Si vous ne connaissez pas l'histoire du plus célèbre dirigeant du FBI, c'est assez rapide : l'histoire de Hoover, président du FBI sous huit présidents (ou sept, mais ça n'a que peu d'importance), qui a notamment lutté contre les grands bandits de la Grande Dépression des années 30 (Dillinger) et les méchants communistes d'avant et après la seconde guerre mondiale. Sauf que J. Edgar ne raconte presque rien de tout cela, puis qu'on s'intéresse ici à la face cachée du personnage : ses penchants homosexuels et sa vie privé, son histoire d'amour avec l'un de ses plus célèbre associé. Aïe. Anecdote intéressante, mais on est tous d'accord pour dire qu'il aurait été dix fois plus intéressant (et classique) de s'intéresser au côté politique de l'homme, mais on s'y fait vite.
Les premières une heure cinquante, malgré des groooossseees longueurs, passent assez bien, et on a certaines scènes très bien réalisé. Mais. Car il y a un Mais. Les vingt dernières... sont... comment dire ? "Les plus chiantes que j'ai jamais vu" serait un peu exagéré mais ça vous donne au moins une idée de la chose : c'est chiant, on s'emmerde, on a vu de sortir de la salle : MAIS QU'IL CRÈVE P#@!§N ! On s'en serait passé, car chaque nouveau plan a une tête de fin, mais on se rend compte juste après que y a encore une couche par dessus. On évite de parler de la musique made in Eastwood, qui ressemble note pour note à toutes les précédentes, et qui est si redondante que le son mériterait d'être coupé.
Résumons : J. Edgar est un film sympathique, à voir si on a un dimanche de libre ou qu'on est fan de l'histoire américaine. Sinon, Eastwood ajoute un nouveau film mineur à sa filmographie et on sent vraiment qu'il a perdu la main. Dommage. Y avait du potentiel!