Réalisé par
Richard Kelly
Avec
Jake Gyllenhaal
Jena Malone
Maggie Gyllenhaal
Patrick Swayze
Drew Barrymore
De quoi ça parle ?
Donnie Darko est un adolescent de seize ans
pas comme les autres. Intelligent et doté d'une grande imagination, il a
pour ami Frank, une créature que lui seul peut voir et entendre. Lorsque
Donnie survit par miracle à un accident, Frank lui propose un étrange
marché. La fin du monde approche et ce dernier doit accomplir sa
destinée. Des événements bizarres surviennent dans la petite ville
tranquille, mais Donnie sait que derrière tout cela se cachent
d'inavouables secrets. Frank l'aidera à les mettre à jour, semant ainsi
le trouble au sein de la communauté.
Donnie Darko fait partie des quelques films qui m'ont donné un amour inconditionnel pour le cinéma. C'est devenu par la suite l'un de mes plus grands films cultes : dérangeant, bizarre, intelligent, complexe, perturbant et drôle, c'est selon moi l'un des meilleurs films de tous les temps. Un film qui, suivant les interprétations, peut être un film catastrophe, un film sur la schizophrénie, un film sur la rédemption, un film sur le sacrifice, un film sans but ou un gros navet, suivant l'idée qu'on se fait du film, de sa fin, de son développement, de sa complexité.
Pour aimer
Donnie Darko, il ne faut pas avoir peur de l'absurde, parce que le film bat des records sur ce point : décalé, barré, loufoque, les protagonistes en viennent à discuter la sexualité des Schtroumpfs, sans que cela n'apporte réellement quelque chose au récit. Certains diront que Richard Kelly n'a pas un bon dealer, moi je dis juste que c'est du génie, le tout formant une réelle complexité oscillant entre des morales catholiques et la folie intérieure d'un jeune garçon. Jake Gyllenhaal joue comme si il avait fait ça toute sa vie alors que c'est son premier film. Le reste du casting s'en sort tout aussi bien, avec en tête un regretté Patrick Swayze toujours au meilleur sa forme, une Maggie Gyllenhaal, elle aussi dans son premeir rôle, extraordinaire, une Drew Barrymore très bonne et une Jena Malone avec un bon jeu. Pas un casting de rêve à l'époque mais qui l'est devenu avec le temps, vu comme on sait où en est arrivé Jake Gyllenhaal aujourd'hui : l'un des acteurs hollywoodiens les plus apprécié du moment.
Au final,
Donnie Darko ça a la tête de ce que ça aurait donné si David Lynch s'était essayé à un public plus adolescent. On est dérangé, amusé et terrifié à la fois. Un film sur la schizophrénie, sur le sacrifice et sur la rédemption à la fois, c'est du pur génie, et ça donne le meilleur film de ces dix dernières années, un chef d’œuvre incontournable qui ne va surement pas faire l'unanimité tant son contexte et son développement sont uniques et pas forcément accessibles ou compréhensibles à chacun. A découvrir sans plus attendre quand même. Rien que pour le
Mad World de Gary Jules.
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