Mon Top 30 des films de 2019

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Les Misérables

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lundi 22 août 2011

Les Ailes de l'Enfer

Réalisé par
Simon West

Avec
Nicolas Cage
John Cusack
John Malkovich
Steve Buscemi
Ving Rhames


De quoi ça parle ?
Con Air, c'est la division aeroportée de la police fédérale américaine qui assure le transport des detenus à travers le pays pour comparution devant la cour, urgence médicale ou transfert de prison à prison. Cameron Poe, récemment libéré sur parole, prend place à bord d'un de ces avions pour retrouver sa femme et sa fille, qu'il n'a encore jamais vue. A bord egalement, Cyrus Grissom, surnommé le virus et quelques-uns de ses comparses, qui doivent rejoindre un nouveau quartier de haute sécurité.


Les années 1990 ont en grande partie été marquée par l'explosion du cinéma d'action : genre pas toujours très respecté auparavant, et qui a connu un boum énorme avec notamment les révélations Bruce Willis, Steven Seagal, JCVD, Chuck Norris, Nicolas Cage, Tony Scott, Jerry Bruckheimer, Arnold Schwarzenegger (il était connu avant, hein), Michael Bay, et j'en passe et des meilleurs. Un genre principalement mené par les précédemment cités Jerry Bruckheimer (devenu le producteur d'action par excellence) et son pote Michael Bay (devenu le réalisateur d'action par excellence, bien que comme l'autre, ça soit souvent nominable aux Razzie Awards). Les Ailes de l'Enfer sorti en 1997 est donc en plein milieu, empilant les clichés les plus banals avec les scènes les plus improbables, une musique composée par Trevor Rabin à défaut d'avoir put engager Hans Zimmer et un casting doté des plus notables membres de cette explosion du cinéma d'action : Nicolas Cage en tête d'affiche (qui au fil du temps a sut de moins en moins choisir ses films : partant de films de Lynch ou de Coen dans les 90' pour jouer dans des daubes comme Ghost Rider ou l'immonde Benjamin Gates de nos jours), en second rôle, notre ami respecté John Cusack (acteur habitué à ce genre de seconds rôles qui mériterait une plus grande notoriété... la plupart des jeunes le connaissant uniquement pour 2012, c'est dire), mais aussi John Malkovich, Danny Trejo, Ving Rhames, Steve Buscemi ou encore Monica Potter. Bref. Tout cela produit par Jerry Bruckheimer, on a donc le stéréotype même du cinéma d'action.
En gros, Les Ailes de l'Enfer ça raconte l'histoire d'un type qui s'appelle Cameron Poe. Il a été enfermé presque injustement en taule pendant dix ans, et a donc loupé la naissance de sa fille (il est à noter que sa femme l'a attendu paisiblement pendant ces dix années sans commettre l'adultère). Il va être enfin libéré de prison, n'a vu sa fille qu'en photo, et va donc arriver pour la trouver le jour de son anniversaire. Pour arriver à temps, il prend la compagnie Con Air qui est spécialisée dans le transport de prisonniers entre prisons et autres. Pas de chance, il tombe avec les pires truands, gangsters et malfrats de l'histoire (comme un type qui se fait un tatouage pour chaque fille qu'il viole, un autre dont le terme psychopathe est un euphémisme ou bien le gros pédophile joué par Steve Buscemi qui va jouer à Ken et Barbie avec une petite fille), tous transportés en même temps que lui vers une prison de haute sécurité. Bon, comme si on s'y attendait pas, les pas beaux font une rébellion dans l'appareil, et prennent le contrôle de l'avion et décident donc de s'envoler pour les Bahamas. Mais ils n'avaient pas prévu la présence de Cameron Poe, qui, en compagnie d'un noir tout droit sorti des pires buddy movie et d'une gardienne de prison à gros lolos, sans oublier l'agent de la CIA qui devient son pote au sol, va essayer de stopper leur démarche. Alors, outre une histoire complètement abracadabrante, des scènes qui le sont encore plus (celle de l'hélice qui sépare les deux combattants par exemple), on a affaire à un film plutôt fun.
Chaque personnage est le stéréotype même de ses traits de caractères ou de ses méfaits passé, le héros n'a aucun défaut, c'est un délire monstre s'étalant sur deux grosses heures, du gros n'importe quoi, mais on prend un réel plaisir à regarder ce film, comme à peu près toutes les productions Bruckheimer, parce que même si c'est totalement improbable, ça reste vraiment excellent à regarder, tant la mise en scène est jouissive, le non-respect de la vie humaine et des infrastructures innocentes est omniprésent, les personnages très amusants et le lots de répliques et de scènes cultes ("Remets le lapin dans la boîte." n'est qu'un exemple parmi d'autres) est au rendez-vous. A titre de comparaison, ce genre de production sans queue ni tête des années 1990 est bien plus intéressant à regarder que les pseudo films d'actions qu'on fait aujourd'hui, toujours sans queue ni tête, mais beaucoup moins jouissif. Bref, Les Ailes de l'Enfer c'est du n'importe quoi, ça se prend pas au sérieux, mais on prend plaisir à le regarder.

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