Réalisé par James Dearden
Avec Matt Dilon, Sean Young, Max Von Sydow
Des soirs où je suis pas chez moi et que j'ai oublié un ou deux DVD à la maison, j'ouvre le programme TV en hâte et regarde ce qui passe à la télé le soir même. L'autre jour je suis tombé sur
Un baiser avant de mourir sur TMC (la chaîne qui fait trembler les bons films). Le titre donne déjà une idée générale du film, et l'affiche à la Hitchcock pour un film de 1991 fait un peu trembler. Mais je me lance dans ce qui semble être un thriller policier avec Matt Dilon et Von Sydow sans trop prendre la peine de me pencher sur le résumé qui dégage l'âme d'un film d'une qualité débordante.
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Que c'est romantique. |
Voyons ce que dit notre ami Wikipedia qui nous donne toujours des résumés francs, et donc la longueur est toujours une emprunte de celle du script :
Un jeune homme, Jonathan Corliss issu d'un milieu assez modeste, rêve de devenir riche. Son plan est simple devenir le gendre d'un homme riche, Carlsson. Mais cet étudiant à l'apparence si tranquille s'avère être un assassin. Hahahahaha. Non mais désolé mais c'est trop marrant. C'est quoi ce script bordel ? Le type décide de devenir riche alors il devient le genre d'un homme riche. Un plan infaillible et diabolique comme seuls les américains savent nous en concocter. Bon, autant dire que pour faire tenir ça en 94 minutes de pur ennuie, le scénariste a dut dévoiler toutes les ficelles de son métier en créant meurtres sur meurtres, révélations sur révélations, si bien que le scénario à l'apparence si simple devient si complexe que le réalisateur n'a plus rien à envier à Richard Kelly. Au bout de vingt minutes, je n'ai plus rien compris, si bien que j'ai dut me lever pour aller pisser trois fois au moins, tellement j'étais perdu dans ce gloubi-gloubga cinématographique. Il tue des gens, me demandez pas pourquoi, ça arrive comme ça sans prévenir. Ne parlons surtout pas de Matt Dilon et de Sean Young qui jouent encore moins bien que des poivrots à la sortie d'un pub, et la mise en scène qui ressemble plutôt à un film de 1950 recoloré par des bagnards.
Un baiser avant de mourir ne ressemble à rien. Heureusement qu'Allociné a viré le zéro sinon il y aurait eut droit sans détour. Mais il faut voir le pire pour mieux apprécier le meilleur, c'est l'excuse que je me donne pour l'avoir regardé.
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