Réalisé par Alfonso Cuaron
Avec Daniel Radcliffe, Emma Watson, Rupert Grint, Gary Oldman, Michael Gambon, David Thewlis, Alan Rickman
Outre le fait que le casting de se troisième volet de la saga cinématographique
Harry Potter se dote d'éléments géniaux tel que Gary Oldman, David Thewlis ou Michael Gambon (qui remplace le défunt Richard Harris dans le rôle d'Albus Dumbledore), le changement majeur de ce troisième chapitre est l'arrivée d'Alfonsu Cuaron derrière la caméra. Le réalisateur mexicain a été choisi, après le départ précipité de Columbus metteur en scène des deux premiers films, par J.K. Rowling elle-même car elle était fan de l'adaptation de
La Petite Princesse de la part de Cuaron.
Ce changement est d'autant plus intelligent que le troisième volet de la saga Harry Potter se démarque par l'arrivée d'une intrigue plus sombre et plus noire qui se démarque du monde merveilleux et enfantin initié par Columbus pour les deux premiers films. Beaucoup ont d'ailleurs était assez terrifiés par ce choix d'un réalisateur peu connu à l'époque, avant la sortie du film bien sur.
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La mythique scène du Buckbeak's Flight. Fantastique. |
La première chose qui frappe dans ce troisième film c'est que le changement de metteur en scène a donné un changement radical d'ambiance : sombre, gothique, mais toujours aussi magique. Et ce qui frappe aussi, en plus de la réalisation parfaite d'Alfonso Cuaron, c'est la bande-originale de John Williams, qui, auteur de la partition des deux premiers volets, n'a pas commis l'erreur de reprendre les mêmes thèmes et mêmes sonorités : il s'est adapté à la mise en scène de Cuaron et donne une partition gothico-médiévale à classer parmis les meilleurs musiques de films jamais composées tellement c'est excellent. Le
Double Trouble a d'ailleurs faillit détrôner l'
Hedwige's Theme dans le cœur des fans. Mais les qualités hors normes du troisième film ne s'arrête pas là : effectivement, en plus d'une mise en scène parfaite, d'une BO parfaite, on a le droit à des FX trompeurs qui feraient presque croire que tout est réel, ainsi que de performances d'acting absolument bluffante, allant de celle d'un Sirius Black détruit par Azkaban par Oldman, d'un Rogue plus vil que jamais par Alan Rickman, ou dans Dumbledore plus énergique par Gambon. Ce qui donne aussi une grande satisfaction aux fans, et surtout à moi, c'est qu'
Harry Potter et le Prisonnier d'Azkaban ne s'est pas simplifié la tache en copiant mot pour mot le livre, mais Kloves et Cuaron ont sut se détacher totalement du roman, créant de nouvelles scènes, modifiant les ratés, et en supprimant les inutiles, ce qui donne à ce troisième film aucune longueur, et tout s'avale d'une traite tellement c'est entraînant. J.K.R. a d'ailleurs dit que c'était la meilleur adaptation de ses romans. Les trouvailles visuelles, scénaristiques et les multiples idées qui n'étaient pas dans le roman donnent à PdA ce qui manquait aux deux premiers films : un peu de couilles et surtout, le fait d'être enthousiaste d'avoir réussi le pari fou de surpasser en qualité le roman d'origine (bien qu'il est hérétique de comparer livres et films).
Le Prisonnier d'Azkaban est sans nul doute la meilleure adaptation Harry Potter à ce jour, et dépasse toutes les attentes en donnant surprises et qualité tant aux fans qu'au public pas encore confirmé. Beaucoup d'éléments frôlent la perfection et ce troisième film peut se vanter d'être le seul volet à avoir réussi à être apprécié de la part des anti-Potter.
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