Réalisé par John Erick Dowdle
Avec Chris Messina, Logan Marshall-Green, Jenny O'Hara...
Notre ami Night Shyamalan semble en perte de régime depuis maintenant cinq ans, et beaucoup se prêtent à dire qu'il est passé du statut d'Hitchock du XXIe siècle à celui de cancrelat d'Hollywood générateur de navets. Moi, je ne trouve pas. Certes, si ses dernières réalisations sont loin d'être de la qualité du Sixième Sens, du Village, d'Incassable ou de Signes, on peut trouver certaines qualités chez Phénomènes, La jeune fille de l'eau, voir même Le Dernier maître de l'air. Mais, le metteur en scène indien, après avoir remarqué que dans certaines critiques ont lui donnait le statut de bon metteur en scène mais mauvais scénariste (il occupe les deux fonctions pour tout ses films), a décidé de créer sa propre société de production et scénariser des films d'horreur qui seront adapter par des réalisateurs peu connus (ici Dowdle, connu pour le pitoyable remake de Rec, En Quarantaine). Il décide d’appeler cette démarche les "Night Chronicles". Devil est donc le premier "épisode", tout droit inspiré de L'Ascenseur et de Poltergeist 3.
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Les victimes de Satan. |
Tout commence donc par un suicide. Puis par des gens qui se retrouvent coincés dans un ascenseur par Belzébuth en personne. Bien sur, chacune des victimes disposent des plus grands clichés du genre, et les acteurs jouent comme des pieds. Mais la mise en scène est étonnamment sympathique, et la musique vraiment bien trouvée. Le scénario, se limitant du passage de la claustrophobie naissante des prisonniers de Satan (qui les a coincé dans l’ascenseur) et la vu de l'enquête qui se passe autour, ne tient qu'à un fil, et malgré une fin à laquelle on s'attendait,
Devil parvient son pari : devenir une petite Serie B d'horreur plutôt sympathique. Reste des lacunes quand aux acteurs, et quelques unes de mise en scène, mais cette production Shyamalan promet pour l'avenir.
En résumé, Devil ne surprendra personne à cause d'un scénario trop convenus et des acteurs médiocres, mais on apprécie quand même un peu, "ça se regarde", comme dirait l'autre.
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